Edwige Prewysz-Kwinto en 1985

Marcel Gaumont 3 bis rue de Bagneux à Paris Traité signé le 25 octobre 1921

Entreprise Jaulard

Leggerini Gravure, de Saint-Roch (37), en 2018, pour la gravure de deux noms complémentaires (guerre 14-18)

30 novembre 1924

1er novembre 1976

• Le monument initial a été modifié après la seconde guerre mondiale. L'urne contenant les cendres des déportés, ramenée des camps en 1949, a été dans un premier temps déposée dans la crypte sous l'hôtel de ville. M. Royer, maire, a ensuite souhaité que cette urne soit partie intégrante du monument aux morts.
• Cérémonie du lundi 23 mai 1949 : 11h55 à la gare, réception des pèlerins de retour de Mathausen et de ses Kommandos (15-23 mai 1949), réception des cendres contenues dans un tube, placement des cendres dans l'urne funéraire offerte par le Conseil général et exécutée par la Faïencerie d'arts et céramique de Touraine de Sainte-Radegonde, flamme allumée à Paris au tombeau du soldat inconnu de l'Arc de Triomphe. Personnalités officielles : M. Le préfet, le général de Lassus, le maire, le président du Conseil général, le président de l'U.F.A.C., le président du Comité de liaison, MM. Tijou, Lasserre et Richomme de la S.N.C.F..Déplacement en cortège de la gare à l'hôtel de ville : l'urne est portée par huit veuves ou mères de déportés décédés à Mathausen, accompagnement de marches funèbres jouées par la Musique municipale, passage par la rue de Bordeaux et la place Jean-Jaurès. Arrivée à l'hôtel de ville vers 12h10, l'urne est déposée sur le socle posé sur le palier aux pieds du monument aux morts. La flamme est transmise par un orphelin au cénotaphe installé au pied du grand escalier d'honneur. Discours de M. Henry Meyer, conseiller municipal, ancien déporté et organisateur du pèlerinage aux camps, et M. Royer, maire. Le soir a eu lieu de 20h45 à 21h15 une veillée funèbre, avec discours du Dr Robin, M. Meyer, l'abbé Louis, de la Fédération nationale des déportés et chœurs funèbres et Marseillaise chantés par l'Orphéon. Le soir même l'urne a été transportée à la crypte de l'hôtel de ville, où elle devait rester jusqu'à l'érection d'un Monument aux déportés par le Conseil général.
• Deux noms ont été ajoutés pour le centenaire en 2018 de la fin de la première guerre mondiale : celui du premier soldat tué et celui de l'unique femme tourangelle morte pour la France.

Le monument a finalement été modifié en 1985-1986 pour y insérer l'urne. Mme Edwige Prewysz-Kwinto, architecte de la Ville, a fait "raboter" le mur de 5 à 8 cm pour y réinscrire le même texte mais en resserrant les lettres. Elle a créé une niche et dessiné un socle, représentant une main d'homme et une main de femme liées par des fils barbelés, sur lequel repose l'urne.

Ville

Coût de la gravure des deux noms supplémentaires en 2018 : 498 € TTC