Curetage des îlots insalubres • 1948-1965 Voir l'inventaire Ajout à votre panier
Cote(s)
168 W 1-10Présentation du contenu
Le curetage des îlots insalubres constitue une étape majeure dans l'histoire urbaine de Tours. Elle fait suite au plan de reconstruction établi en 1946 et approuvé par le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (M.R.U.) le 20 octobre 1947. En effet, l'opération de reconstruction est proche de l'achèvement lorsque, le 9 mai 1951, le ministère décide de poursuivre la planification de l'aménagement urbain par l'établissement d'un deuxième modificatif du plan de reconstruction. Ce dernier concernera pour une large part la rénovation des vieux quartiers.
Après une longue période de finalisation, ce dispositif est adopté le 20 mai 1955. Il débouche sur un projet de remodelage et de rénovation des îlots urbains épargnés par les destructions de la Seconde Guerre mondiale. Le document est arrêté le 10 janvier 1959 par le maire Marcel Tribut. La mise en application de ce vaste programme d'éradication des taudis par leur curetage intervient au moment des élections municipales de mars 1959. Non candidat, Marcel Tribut laisse son siège au jeune député Jean Royer. Alerté sur le risque de disparition, du fait de cette opération, d'une large partie du cœur historique de la ville, le nouveau maire suspend le dispositif par délibération du 27 juillet 1961. En remplacement, il s'ouvre à la doctrine de l'architecte Pierre Boille et met en place en décembre 1961 un secteur de rénovation qui servira de base au secteur sauvegardé adopté en 1973.
Dates extrêmes
Description physique
Nombre d'unités de niveau bas
62Métrage linéaire
0,60Où consulter les documents ?
Localisation physique
Langue du texte
FrançaisOrigine
Ville de Tours. Secrétariat généralInformations sur les modalités d'entrée
Versement du Secrétariat général du 24 janvier 1995
Mention conseillée
Archives municipales de Tours
Statut juridique
Communicabilité
Librement communicable
Liens
Bibliographie
Ville de Tours, Secteur sauvegardé. Vivre avec le temps. 2013.